Exploitations
L'agriculture moderne est facteur de biodiversité, estime la FNSEA
Non, l'agriculture moderne n'est pas destructrice de biodiversité, estime la FNSEA. À l'occasion d'une conférence le 17 avril, la fédération a voulu démontrer, exemples à l'appui, que la production agricole française est, contrairement à des opinions soutenues par diverses organisations écologistes, synonyme de biodiversité, voire facteur de développement sur ce terrain. Plusieurs initiatives, menées avec des partenaires professionnels, techniques et scientifiques, visent à accroître cette diversité.
LA FNSEA a voulu tordre le cou à une idée reçue : que l'agriculture moderne conduit à une réduction de la biodiversité. Pour preuve, la diversité des territoires, le nombre de races exploitées en animaux d'élevage (12 races porcines, 57 races ovines, 46 races bovines, 420 variétés de pommes de terre, etc.). À cela, surtout s'ajoute l'engagement d'agriculteurs sur des objectifs favorables à cette biodiversité. 400 agriculteurs sont impliqués dans un observatoire agricole de biodiversité, 300 concourent pour les prairies fleuries ou 300 gèrent des fermes agrifaunes.
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