Charte de l’environnement
Le Parlement adopte le texte sans coup férir
Réuni le 28 février en Congrès à Versailles, le Parlement a adopté la Charte de l’environnement grâce à l’abstention des parlementaires communistes et à la décision d’une majorité de socialistes de ne pas participer au vote. Malgré la vigueur des débats et des polémiques ces derniers jours, seuls 23 parlementaires ont voté « contre » le texte dont la principale disposition inscrit dans la Constitution le « principe de précaution ».
« L’enjeu, c’est le score ». Quelques minutes avant le vote, la rapporteure de la Charte de l’environnement – Nathalie Kosciusko-Morizet – est confiante. Le matin même, le Parti socialiste a en effet cessé de souffler le chaud et le froid sur ses intentions, appelant ses troupes à s’abstenir lors du vote solennel organisé le 28 février après-midi dans l’aile du midi du château de Versailles. Un véritable soulagement pour le gouvernement : une majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés est nécessaire pour adopter la Charte.