Union européenne
Le rythme des autorisations européennes d’OGM insuffisant selon Bruxelles
L’UE risque de perdre des liens commerciaux essentiels avec ses fournisseurs d’aliments pour animaux, tels que les Etats-Unis, l’Argentine ou le Brésil, si elle ne parvient pas à suivre le rythme des autorisations d'OGM dans les pays tiers, selon une étude commandée par les services agricoles de la Commission de Bruxelles. En février, cette dernière a fait approuver par les experts des Vingt-sept son projet visant à admettre une faible présence d’OGM non encore autorisés au niveau européen dans les importations de produits destinés à l’alimentation animale (1).
Réalisée par les instituts de recherche agricole de l’université néerlandaise de Wageningen et le Centre d’agro-biotecnologie de l’Université américaine du Missouri, et datée de décembre 2010, l’étude commandée par la direction générale de l’agriculture de la Commission européenne juge de plus en plus forte la probabilité de la faible présence d’OGM non autorisés dans les importations communautaires d’aliments pour animaux.