Décryptage
Le stockage de l’eau crée encore des frictions
Tout n’est pas réglé deux mois après la fin des Assises de l’eau. Au 1er juillet, la feuille de route du gouvernement semblait pourtant claire. Un mot d’ordre était lancé : « sobriété » de la consommation face une ressource qui se fait rare. Si des agriculteurs attendent la création de retenues d’eau, cela passera par des projets de territoires, abordant tous les usages : agriculture et aussi eau potable, industrie, pêche… Des évolutions réglementaires étaient attendues pour limiter les recours contre ces projets. Mais le 29 août Didier Guillaume, invité des plateaux TV, a relancé les débats lors de l’une de ses nombreuses interviews. Il s’agit, selon lui, de créer une « soixantaine » de retenues d’ici à 2022. Les réactions n’ont pas manqué. Elles montrent les frictions qui persistent sur le dossier.
Après un été caniculaire, les esprits continuent de s’échauffer sur le stockage de l’eau. Les propos de Didier Guillaume le 29 août sur le plateau de CNews ont été largement commentés. Une « soixantaine » de retenues d’eau vont être autorisées par le gouvernement entre 2019 et 2022 pour l’irrigation, a déclaré le ministre de l’Agriculture. Pour la Confédération paysanne, c’est « un pied de nez aux enjeux auxquels l’agriculture doit se confronter ».
Mots-clés