Aliments de bétail
Le Syncopac s’inquiète du décrochage de l’élevage français
Trois années de diminution des tonnages des aliments, une part de l’élevage français plutôt en baisse dans l’Europe, de nouvelles réglementations sur l’étiquetage et les aliments médicamenteux… les coopératives d’aliments du bétail réunies au sein du Syncopac ont fait part de leurs préoccupations sur le long terme à l’occasion de leur assemblée du 13 avril. Pascal Viné, membre du cabinet du ministre de l’Agriculture, a voulu les rassurer en leur promettant une meilleure concertation, notamment quant aux règles de production et commercialisation des aliments médicamenteux. Un groupe de travail administration-profession sera réuni. Il a aussi confirmé que le projet d’un fonds d’adaptation de la coopération française est encore à l’ordre du jour.
Les coopératives d’aliments du bétail sont inquiètes. La raison : le très sensible décrochage de l’élevage français comparé au fort développement de cette activité chez nos voisins européens. Daniel Rabiller, président de la fédération des coopératives du secteur (Syncopac) a rappelé les chiffres à l’occasion de l’assemblée générale, le 13 avril à Paris : « Depuis dix ans, la production de viande de porc a augmenté de 11 % en France mais de 50 % en Espagne, de 20 % au Danemark et de 14 % en Allemagne.