Bovins
Le taurillon a la cote face au broutard en ce début d’année
La demande en taurillon a fait monter les cours, fin 2010. Et le manque qui apparaît face à une demande persistante risque fort de maintenir les prix, voire de les faire monter. Le broutard léger trouve mieux sa place que le broutard lourd, auprès d’engraisseurs refroidis par la conjoncture céréalière. L’Institut de l’élevage expose son analyse de la conjoncture bovine.
Les cours du jeune bovin (JB) s’annoncent positivement, à l’inverse des broutards. Effectivement, l’export a favorisé la demande de JB, ces derniers mois. Aussi le rythme élevé d’abattages qui en a découlé « pourrait amputer les disponibilités des mois à venir, remarque le département économie de l’Institut de l’élevage dans sa lettre de conjoncture mensuelle (Tendances lait et viande de mars). La cotation du JB a augmenté de 7% (catégorie U) à 9 % (catégorie R et O) par rapport à celle de février 2010.