Sucre
Les défenseurs des raffineries de canne montent au créneau
Les règles dans le secteur du sucre ne permettent pas aux raffineries à plein temps de l’UE d’être viables et mettent donc en péril des milliers d’emplois hautement qualifiés : telle est la mise en garde lancée par 62 députés européens de 11 pays dans une lettre adressée à Dacian Ciolos. Les signataires demandent que les raffineurs de canne et de betteraves soient mis sur un pied d’égalité. À l’origine de cette démarche, la députée britannique Marina Yannakoudakis (groupe des conservateurs et réformistes européens), avait déjà écrit au commissaire à l’agriculture qui avait réfuté son affirmation selon laquelle la politique de Bruxelles est « biaisée en faveur du secteur de la betterave à sucre ».
Ce sont des députés européens, notamment britanniques, mais aussi bulgares, chypriotes, tchèques, finlandais, irlandais, néerlandais, polonais, roumains, portugais – dont Luis Manuel Capoulas Santos, l’un des rapporteurs de la commission de l’agriculture pour la réforme de la Pac –, et italien – en la personne de Paolo De Castro, président de cette commission parlementaire –, qui ont écrit à Dacian Ciolos pour prendre la défense des raffineries de canne de l’UE. Parmi ces dernières, l’installation de Tate & Lyle à Londres, vendue en 2010 à American Sugar Refining (1).