Céréales
Les exportations vers les pays tiers doivent reprendre
Pour l’ONIGC, la détente sur les prix doit permettre aux céréales françaises de retrouver un intérêt à l’export, après une longue absence. D’autant plus que deux des principaux concurrents de l’Hexagone, la Russie et l’Ukraine, ont décidé de protéger leur marché intérieur.
«Les prix ont baissé, nous ne sommes plus à 300 euros/t mais à 240 euros/t, a signalé Bruno Hot, directeur général de l’ONIGC (Office national interprofessionnel des grandes cultures) en conférence de presse le 17 octobre à Montreuil. A ce niveau de prix et compte tenu du dollar et du fret, l’origine française peut se repositionner dans les appels d’offre ». La hausse du coût du fret maritime est telle qu’elle permet aujourd’hui de compenser plus que le différentiel euro/dollar.
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