Grippe aviaire
Les industriels « dégusteront » en 2006
C’est sur les comptes de 2006 que les industriels de la volaille ressentiront les vrais effets de la grippe aviaire. C’est ce qui ressort des résultats que, les uns après les autres, les principaux transformateurs affichent. C’est donc en faisant les comptes de la fin d’année que les entreprises risquent de vouloir prendre des mesures de restructuration qui pourraient se répercuter sur la production de volailles.
Ils ont limité les dégâts en 2005 mais ce ne sera sans doute pas le cas en 2006. Les industriels de la volaille, en annonçant leurs résultats, laissent pour la plupart entendre que 2006 sera vraiment l’année noire. Exemple, le numéro deux du secteur, Doux qui a rendu publics ses résultats pour 2005 et ses perspectives pour 2006. L’an dernier, ses résultats financiers sont même devenus positifs de 9 millions d’euros contre un déficit de 7 milllions l’année précédente. Le chiffre d’affaires augmentait en 2005 de manière sensible, à 1,33 milliard d’euros.