Insecticides
Les partisans du Régent marquent un point
Satisfaction chez BASF et Bayer, déception chez les apiculteurs. Dans l’interminable procès qui oppose les partisans de l’insecticide Régent à ses détracteurs, qui l’accusent d’empoisonner les abeilles, les premiers viennent de marquer un point. Il y a quelques jours, le procureur général de St.-Gaudens (la ville du tribunal de grande instance où se déroule ce procès) a déposé un réquisitoire demandant un non-lieu général pour toutes les personnes concernées, dont les patrons respectifs de Bayer et BASF. Son argumentation : « Il n’y a pas de lien incontestable » entre la présence du fipronil (la matière active du Régent) et la surmortalité des abeilles.
Les partisans de l’insecticide Régent viennent de marquer un point. Le procureur général du tribunal de grande instance de St.-Gaudens, dans son réquisitoire, demande un non-lieu général pour les défenseurs du fipronil, la matière active de l’insecticide Régent. Le juge d’instruction n’est pas obligé de suivre cet avis. Il peut soit déclarer un non-lieu général soit renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel ce qui reviendrait à ne pas suivre l’avis du procureur.