Stratégies nationale et européenne
Les perturbateurs endocriniens sur le grill
La France est sur le point de finaliser sa stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens. Mais la définition des molécules qui seront désormais considérées comme « perturbatrices endocriniennes » divise. D’un côté, les associations craignent qu’elle ne soit pas assez restrictive, quand les industriels de la chimie redoutent le contraire. Le sujet est brûlant, puisque le gouvernement souhaite présenter ses travaux lors de la conférence environnementale les 20 et 21 septembre. L’urgence est aussi européenne : la Commission doit avoir finalisé pour décembre 2013 sa définition.
Pour les uns, elle risque d’être trop large, pour les autres, d’être trop restrictive. La définition des molécules qui seront désormais considérées comme « perturbatrices endocriniennes », en cours d’élaboration, divise. Promesse de la conférence environnementale de 2012, la France travaille en effet, sous la houlette des ministères de la Santé et de l’Environnement, sur une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE). Pour les associations environnementalistes, le projet de SNPE risque de proposer une vision trop large à l’Europe.
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