Maïs OGM
Les semenciers attaquent le ministère devant le Conseil d’Etat
Depuis 1999, aucune variété de maïs génétiquement modifié n’a été inscrite au catalogue français par le ministre de l’Agriculture, alors que plus de 100 variétés ont été proposées par les instances d’évaluation (CTPS). Exaspéré, le syndicat professionnel des semenciers « maïs » (Seproma) a décidé de déposer un recours pour excès de pouvoir auprès du Conseil d’Etat.
Limagrain, KWS, Maïsadour Semences, Monsanto, Pioneer et RAGT ont franchi le pas. Lassées de voir les années passer sans qu’aucune nouvelle variété de maïs OGM ne soit inscrite au catalogue français, les entreprises semencières ont décidé de combattre l’inertie de la rue de Varenne devant le Conseil d’Etat. Les semenciers expliquent que plus de 100 variétés de maïs génétiquement modifiés, contenant toutes un évènement pour lutter contre la pyrale et la sésamie (MON 810), ont été validées par le CTPS (Comité technique permanent de la sélection) et proposées à l’inscription.