Exportations d’OGM
Les signataires du Protocole de Carthagène divisés
Les représentants des 119 pays ayant ratifié le Protocole de Carthagène sur la prévention des risques biotechnologiques, réunis à Montreal du 30 mai au 3 juin, n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur les exigences requises en matière de documentation accompagnant les exportations internationales d’organismes vivants génétiquement modifiés (OVM) destinés à être utilisés directement pour l’alimentation humaine et animale ou à être transformés
. La deuxième réunion des parties au protocole (MOP 2) a en revanche progressé dans d’autres domaines importants.
En raison de l’opposition de plusieurs pays à la définition de règles d’application du Protocole trop contraignantes, un accord sur la définition de la documentation d’accompagnement des cargaisons d’OVM n’a pas été possible. Le Brésil, où les cultures illégales d’OGM se sont répandues ces dernières années, la Nouvelle-Zélande et, dans une moindre mesure, le Pérou, souhaitaient en effet que l’exigence d’étiquetage ne s’applique qu’au contenu « intentionnel » des cargaisons et pas à la présence accidentelle d’OVM.