Semences de ferme
Les trieurs à façon gagnent des parts de marché malgré les COV
Les certificats d’obtention végétale (COV), censés rémunérés la recherche variétale des obtenteurs et orienter les agriculteurs vers des semences certifiées, subiraient un paradoxe. En effet, depuis 2001 et la mise en place des COV sur le blé tendre, les parts de marché des trieurs à façon de semences de ferme ont progressé. Un constat réalisé par le président du Staff (Syndicat des trieurs à façon de France), Sylvain Ducroquet, lors d’une conférence de presse le 13 juin.
«Au sein de l’autoproduction de semences, la part des trieurs progresse », déclare Sylvain Ducroquet, président du Staff. Faisant état d’une professionnalisation du métier de trieur à façon, via notamment l’équipement ou la définition de normes, il souligne aussi que la part des semences de ferme dans les semis en France a gagné des parts de marché ces dernières années. Ainsi, la profession de trieur à façon bénéficierait d’un débouché en croissance, et commence à s’organiser en Europe avec la création d’un syndicat, depuis 2010, des trieurs à façon européens.