Farines animales
Les Vingt-sept restent prudents vis-à-vis des farines animales
Une analyse scientifique précise est nécessaire avant d’envisager la levée de l’interdiction des farines animales pour les non-ruminants, estiment les Vingt-sept, qui se veulent très prudents vis-à-vis d’une telle mesure qui permettrait d’offrir une source de protéines pour les animaux d’élevage et de réduire la dépendance de l’UE dans ce domaine.
Les ministres de l’agriculture de l’UE estiment, dans des conclusions adoptées sans débat le 29 novembre, que toute éventuelle réintroduction de l'utilisation des protéines animales transformées (PAT) issues de non-ruminants dans l'alimentation d'autres espèces de non-ruminants « est nécessairement subordonnée à la réalisation de tests efficaces et validés permettant d'établir une distinction entre les PAT issues d'espèces différentes et à une analyse approfondie des risques liés à l'assouplissement de la réglementation en termes de santé publique et animale ».