Projet de loi biodiversité
L'Irstea évoque la « marchandisation » de la biodiversité
L'introduction de la notion de « services écosystémiques » dans le projet de loi Biodiversité pourrait augmenter les risques de marchandisation de la biodiversité.
«LA marchandisation de la biodiversité, on est en plein, on n'a pas attendu ce projet de loi pour s'en rendre compte », explique Nathalie Bertrand, docteur en économie au centre de Grenoble d'Irstea (1) lors d'une conférence de presse à Paris, le 14 mai. Dans le projet de loi Biodiversité qui doit être examiné par les parlementaires les 24, 25 et 26 juin prochain, la notion de « services écosystémiques » est introduite pour la première fois dans une loi. L'Irstea rappelle que ce sont « les services rendus par les écosystèmes, indispensables aux activités humaines ».
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