Grandes cultures
L’orge de brasserie : un marché en dents de scie
Après une récolte d’orge de brasserie lourde en 2009, faisant face à des stocks de report importants et des prix bas, une baisse des surfaces en 2010, parallèlement au raffermissement de l’ensemble des cours des céréales, a permis au marché de regagner en tension. C’est en tout cas le constat fait par les opérateurs de la filière brassicole lors du 13e séminaire Perspectives Orges brassicoles, organisé par Arvalis avec la collaboration de Brasseurs de France, Malteurs de France et de France export céréales, à Nancy le 3 février. Les participants ont aussi mis en lumière les difficultés de démarrage du contrat orge de brasserie sur le marché à terme, en pointant les limites de son utilisation.
«Les surfaces cultivées en orge ont baissé en 2010 suite aux prix bas de 2009 », a indiqué Jean-Claude Girard, directeur d’Interbrau, lors du 13e séminaire Perspectives Orges brassicoles à Nancy le 3 février. Selon ses chiffres, la France a connu une baisse de 10% de ses surfaces cultivées en orge d’hiver en 2010, à 1,125Mha et de 23% en orge de printemps à 418 000ha. Ceci a permis au marché français des orges de s’alléger, mais avec une production de qualité.
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