NDDL : l’État attend des propositions de projets agricoles individuels
L’avenir des terres agricoles à Notre-Dame-des-Landes sera porté par des projets agricoles individuels. Le 20 mars, Sébastien Lecornu, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique, a affirmé que « l’État tourne le dos à la gestion collective ». Par ailleurs, l'Etat a annoncé le maintien des 40 agriculteurs présents sur le site pour l’année culturale 2018.
Le secrétaire d’État Sébastien Lecornu a annoncé le 20 mars que l’État « tourne le dos à toute forme de gestion collective » des terres situées dans l’emprise du projet abandonné d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. L’État est propriétaire de ces terres agricoles. Avec l’annonce de l’abandon du projet, le débat de la répartition et du devenir de ce foncier est en ébullition. Suite à une réunion avec une délégation anti-aéroport qui occupe une partie des terres, Sébastien Lecornu a tranché : « Aujourd’hui, on doit mener un projet agricole.