Oléoprotéagineux : la FNCG veut mettre le cap sur la diversité
Le modèle français des oléoprotéagineux présente des atouts originaux que la filière a intérêt à développer au sein de la concurrence internationale, par la diversité de ses espèces cultivées par ses producteurs et des produits transformés par son industrie. C’est la conclusion d’une réflexion stratégique qu’a menée la Fédération nationale des corps gras (FNCG), et qu’elle a rendue publique à son assemblée générale le 5 juin.
Face à des géants que sont le Brésil avec le soja ou la Malaisie avec l’huile de palme, l’Europe – notamment la France – n’est pas bien placée dans une compétition sur des marchés de matières premières à prix bas. Elle a un atout à faire valoir, à savoir la diversité des oléoprotéagineux français, tant par l’éventail des cultures (colza, tournesol, soja, lin, pois, féveroles) que par la panoplie des produits qui sortent des usines de transformation, a indiqué Yves Delaine, président de la FNCG à l’assemblée générale.