Avant le G20 agricole
Paris, capitale de la régulation mondiale
Pas moins de 120 délégations paysannes représentant 80 pays se sont retrouvées à Paris les 16 et 17 juin à l’invitation de la FNSEA et des JA. Objectif : peser sur l’issue de la réunion du G20 agricole, la rencontre des ministres de l’Agriculture des 20 pays les plus puissants de la planète. Un G20 qui, les 22 et 23 juin, doit aboutir à des mesures de régulation et de développement de l’agriculture mondiale pour un but primordial : réduire la volatilité des prix agricoles dont ne profitent ni les agriculteurs ni les consommateurs. A Paris, lors de la réunion du « G120 » des professionnels agricoles, le 16 juin, le président de la République Nicolas Sarkozy a fixé les trois objectifs fixés pour le G20 agricole que la France préside : réinvestir dans l’activité agricole, tant de la part des pouvoirs publics que des agents privés ; améliorer la transparence des marchés agricoles mondiaux et renforcer la concertation internationale ; réguler les marchés financiers dérivés des matières premières agricoles.
Ils sont venus du Mali, du Niger, du Brésil, du Japon, mais aussi des Etats Unis, du Canada, de l’Uruguay… l’appel aux délégations paysannes internationales a manifestement été largement entendu. En faisant le pari de réunir une conférence internationale à Paris, à quelques jours du très officiel G20 agricole, Xavier Beulin, le président de la FNSEA a réussi à réunir plus de 120 délégations venues de 80 pays différents.