Environnement
Plaidoyer pour la luzerne
Les plantes fixatrices d’azote contribuent à relever les défis énergétiques et environnementaux, et, à ce titre, la place de la luzerne dans l’agriculture européenne doit être augmentée, selon les organisations professionnelles et coopératives agricoles de l’UE (Copa et Cogeca). Fortes des conclusions d’une nouvelle méthode d’évaluation mise au point par l’Institut national français de la recherche agronomique (Inra), celles-ci comptent présenter bientôt des propositions sur l’avenir de l’organisation commune du secteur des fourrages séchés.
Economie d’engrais et d’énergie fossile, réductions des surfaces nécessaires pour produire chaque tonne de protéines végétales et par conséquent diminution de la déforestation, lutte contre le changement climatique, diminution de la pollution des eaux : les avantages des plantes fixatrices d’azote, dont la luzerne, sont confirmés par les premiers résultats d’une nouvelle approche méthodologique, l’évaluation environnementale intégrée, mise au point par Arthur Riedacker, directeur de recherche à l’Inra.