Pour Bordeaux, le divorce entre vignerons et vendeurs de phytos est consommé
Les dirigeants du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) ont annoncé à la presse le 29 janvier que le divorce entre vignerons et vendeurs de phytos est maintenant consommé. Ils ont expliqué cette prise de conscience qui a émergé, crescendo, ces deux dernières années, quand, face aux interrogations des viticulteurs sur la dangerosité des produits de traitement, ils se seraient entendu rétorquer par les firmes chimiques : « À vous de vous protéger ».
« Les vendeurs de produits phytosanitaires ne sont plus pour nous des décideurs, mais de simples fournisseurs. Ils n’ont plus à nous dire que nous allons à la catastrophe dès que nos vignes sont frappées par un pathogène », a déclaré Allan Sichel, président du CIVB, lors d’une rencontre avec la presse à Paris sur les sujets environnementaux.
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