Grippe aviaire
Pour un cofinancement communautaire en cas de virus faiblement pathogène
Le Parlement européen, comme neuf États membres qui constituent une minorité de blocage, demande que Bruxelles relève sa proposition de cofinancement des mesures de lutte contre les virus aviaires faiblement pathogènes de 30 à 50 %, pour qu’il soit aligné sur le taux appliqué en cas de virus hautement pathogène. La Commission et la présidence de l’UE, qui espèrent un accord au Conseil agricole des 20 et 21 décembre sur la nouvelle directive sur la grippe aviaire et sur le financement des mesures vétérinaires en cas de foyer dans l’UE, pourraient céder à ces demandes.
Si un consensus semble se dégager au sein des Vingt-cinq et avec le Parlement européen sur la révision de la directive relative à la lutte contre la grippe aviaire (meilleure surveillance des virus faiblement pathogènes, assouplissement des règles de vaccination, etc.), la question du financement des mesures vétérinaires en cas de foyer dans l’UE, deuxième volet des propositions présentées par Bruxelles au printemps dernier, pose toujours problème Pour plus de détails sur les propositions de la Commission et les positions des États membres sur ce dossier voir N°3025 du 10/10/05