Contamination
Quantifier les coûts de la coexistence avec les cultures traditionnelles et bio
Alors que les propositions de la Commission européenne sur les seuils de pureté des semences au regard des OGM se font toujours attendre
, le Comité économique et social de l’UE (CESE) organisait, le 5 juillet à Bruxelles, une audition publique sur « la coexistence entre organismes génétiquement modifiés et cultures conventionnelles et biologiques ». Une occasion pour les participants de faire le point sur les coûts supplémentaires occasionnés par les cultures transgéniques, les techniques de détection des OGM et de rappeler les positions des agriculteurs, des transformateurs et de l’industrie des biotechnologies.
« La question de la coexistence et de la responsabilité est laissée à la discrétion des États membres et les régions doivent gérer cette coexistence », a rappelé en introduction au débat, le rapporteur du CESE sur la question, l’allemand Bernd Voss. La Commission de Bruxelles considère en effet que les mesures pratiques de cohabitation entre les différents types de culture doivent être prises au niveau national de façon à tenir compte des spécificités agronomiques de chaque pays Voir N°2947 du 01/03/04.