Droits de plantation viticoles
Quels contours pour les droits de plantation viticoles européens ?
Un nouveau système d’autorisation des extensions de plantation pour tous les types de vin, y compris sans indication géographique, géré par les autorités publiques nationales en concertation avec les organisations professionnelles et encadré au niveau européen : tel est le projet sur lequel doit maintenant travailler le Groupe à haut niveau sur les droits de plantation viticoles, estime son président, José Manuel Silva Rodriguez, dans un entretien accordé à Agra. Le directeur général des services agricoles de la Commission de Bruxelles, qui dit être totalement sur la même ligne que le commissaire européen Dacian Ciolos, considère que le plus important, maintenant, est de définir les modalités de cet encadrement européen. Et il avance quelques idées sur ce point.
Lors de la réunion du Groupe à haut niveau (GHN) à Palerme le 21 septembre, vous avez proposé de transférer aux acteurs économiques des vins AOP/IGP la gestion de leurs surfaces de plantation. Et les vins sans IG ?
José Manuel Silva Rodriguez. Quand le commissaire Ciolos a créé le groupe à haut niveau pour traiter de la question des plantations, et qu’il m’a demandé de le présider, son objectif était de créer les conditions pour trouver de vraies solutions.