Delphine Marie-Vivien, chercheuse au Cirad
Reconnaissance des IG : l’acte de Genève est « un vrai succès »
Entré en vigueur en 2020, l’acte de Genève permet aux pays signataires d’obtenir une reconnaissance et une protection de leurs IG via un registre international partagé entre les parties contractantes. Force est de constater que le système prend de l’ampleur : trente-six pays sont déjà couverts et l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) espère passer à une cinquantaine d’ici la fin 2022. Décryptage de ce succès avec Delphine Marie-Vivien, chercheuse au Cirad et spécialiste des IG, à l’occasion de la conférence internationale coorganisée avec la FAO du 5 au 8 juillet.
Après deux années de mise en œuvre, l’acte de Genève semble convaincre les États, contrairement au précédent arrangement de Lisbonne. Comment l’expliquez-vous ?
L’intérêt essentiel de l’acte de Genève a été de donner une définition vraiment homogène de ce que sont une appellation d’origine et une indication géographique (IG), et de conférer une protection élevée contre les fraudes et les imitations, qui permet de sécuriser tous les efforts des producteurs.
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