Fruits et légumes
Sept États membres se positionnent sur la réforme de l’OCM
Sept États membres réclament une réforme rapide de l’organisation commune de marché des fruits et légumes afin de pouvoir gérer et anticiper plus efficacement les crises qui se produisent fréquemment dans ce secteur. Un secteur fragile, soulignent-ils, en raison notamment des aléas climatiques, de la grande dispersion de la production, d’une demande sans cesse plus concentrée et de la stagnation de la consommation. La Commission européenne, qui doit présenter cette année une proposition de réforme de l’OCM, a été saisie d’un mémorandum de ces sept pays producteurs. Ceux-ci demandent notamment une plus grande flexibilité dans la reconnaissance des organisations de producteurs, le renforcement des fonds opérationnels ainsi que le remplacement du mécanisme des retraits par une série de dispositifs de gestion de crises financés en partie par une enveloppe nationale.
Ce mémorandum, envoyé fin 2005 à Mariann Fischer Boel, commissaire à l’agriculture, a été élaboré en commun par les ministres de l’agriculture de France (Dominique Bussereau), d’Espagne (Elena Mangana), d’Italie (Giovanni Alemanno) de Grèce (Evangelos Basiakos), du Portual (Jaime Silva), de Hongrie (Jozsef Graf) et de Chypre (Timmy Efthymiou).