Agence du végétal
Seule l’évaluation des pesticides lui serait confiée
Le texte qui dessine les contours de la future agence du végétal, dans le cadre de la loi d’orientation agricole, limite son rôle à l’évaluation des produits phytosanitaires, mais pas à l’homologation. Selon Sophie Villers, directrice générale de l’Alimentation, cette situation n’est pas du fait du ministère de l’Agriculture, qui aurait voulu conserver son pouvoir, mais « des discussions interministérielles ». Pour que la future agence fonctionne convenablement, il faudrait 30 personnes pour assurer son secrétariat, au lieu de 12 actuellement. Les firmes phytosanitaires vont être mises à contribution.
Le projet de création de l’Agence du végétal a été présenté dans le cadre de la loi d’orientation, en limitant son rôle uniquement à l’évaluation des nouveaux produits phytosanitaires. L’homologation resterait ainsi du ressort de la Direction générale de l’alimentation (DGAL). Selon Sophie Villers, directrice générale de l’Alimentation, le projet initial du ministère de l’Agriculture était bien d’intégrer dans la future Agence du végétal, à la fois l’évaluation des nouveaux produits phytosanitaires et l’homologation de ces derniers.