Sous-consommation et importations altèrent la rentabilité de l’éthanol
Le secteur de l’éthanol souffre d’une sous-consommation d’E10 (l’éthanol à 10 % dans l’essence) et de l’incorporation de dérivés d’huile de palme dans l’essence. Ainsi, la plus importante usine britannique de production d’éthanol à partir de blé risque fort de fermer ses portes à la fin du mois, faute de marges suffisantes. Ne peuvent subsister dans ce contexte que les usines qui produisent aussi du sucre, de l’amidon ou des produits à haute valeur ajoutée pour la nutrition humaine.
Depuis des mois, les industriels de l’éthanol alertent sur la baisse des cotations internationales de leur produit, en raison des déséquilibres entre l’offre et la demande dans l’UE et dans le monde. L’éthanol européen fob Rotterdam a chuté de 600 € le mètre cube au premier trimestre 2017 à 464 € en janvier-février 2018. Cette situation érode les marges des usines.
Les usines en mono-production sont les premières exposées