Etude
Une étude confirme le danger de l’exposition aux phytosanitaires
Une étude menée par l’Inserm sur une population de salariés viticoles girondins exposés majoritairement aux fongicides met en évidence des altérations des performances aux tests neurocomportementaux. La dégradation est plus marquée chez les femmes.
La cohorte Phytoner fait à nouveau parler d’elle. Lancée en 1996, l’étude qui suit environ un millier de salariés permanents du secteur viticole, dans le département de la Gironde, a livré de nouveaux résultats. Présentés le 30 mai par Isabelle Baldi, chercheuse à l’Inserm (Université de Bordeaux), lors d’un colloque organisé par l’Anses, à Paris, les travaux confirment « les altérations des performances aux tests neurocomportementaux, observées une première fois en 2001, chez les sujets professionnellement exposés aux pesticides par rapport aux sujets non exposés.