Prix du lait
Une négociation « polluée par le court terme »
Un climat serein participe en général au bon déroulement d’une négociation. L’interprofession laitière qui doit définir un nouveau système d’indicateurs permettant d’orienter le prix du lait payé aux producteurs pour le second trimestre 2009 peine à se mettre d’accord. Le contexte ne l’aide pas : des entreprises s’affranchissent de l’accord obtenu en décembre et la valorisation en beurre et poudre est au plus bas de l’histoire laitière. Pourtant, il faudra aboutir au plus tard à la fin avril en tentant de voir sur le long terme.
Les groupes de travail de l’interprofession laitière (Cniel) sensés trouver un nouveau système pour définir les orientations du prix du lait pour le deuxième trimestre 2009 « n’avancent pas comme ils devraient avancer », commente Gilles Psalmon, directeur de la FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait). Cette négociation entre les acteurs de l’interprofession que sont les producteurs et les entreprises (privées et coopératives) se révèle très compliquée.