Une nouvelle étude confirme le changement indirect d’affectation des sols
Une nouvelle évaluation commandée par la Commission européenne confirme l’impact du changement indirect d’affectation des sols sur les émissions de gaz à effet de serre des biocarburants : l’éthanol est une fois de plus épargné au détriment du biodiesel. C’est principalement l’huile de palme, à l’origine de déforestations en Asie du Sud-Est, qui alourdit le bilan. L’UE envisage de tenir compte de ces émissions dans les critères de durabilité des biocarburants à l’avenir.
La direction générale de l’énergie de la Commission européenne vient de publier les résultats d’une évaluation complémentaire du changement indirect d’affectation des sols (ILUC) lié à la production de biocarburants qui confirme que ce phénomène est principalement important dans la production de biodiesel et beaucoup moins pour le bioéthanol.