Essais transgéniques
Une première victoire juridique pour les anti-OGM
Quarante-neuf militants écologistes français poursuivis pour le fauchage de parcelles de maïs génétiquement modifié viennent d’être relaxés. Le tribunal correctionnel d’Orléans leur a donné pour la première fois raison le 9 décembre. Le parquet et Monsanto ont fait appel de cette décision qui risque de faire jurisprudence.
Le vent aurait-il tourné ? Alors que les peines de prison se sont succédées durant l’automne à l’encontre des militants anti-OGM, le tribunal correctionnel d’Orléans vient de relaxer 49 faucheurs volontaires en reconnaissant que la destruction d’essais transgéniques répondait à un « état de nécessité ». Ces faucheurs, qui avaient détruit des parcelles appartenant au groupe Monsanto dans le département du Loiret, étaient poursuivis pour « dégradation grave du bien d’autrui commise en réunion » en 2004 et 2005. Cette décision de justice est une première.