Une nouvelle nanomembrane qui améliore la filtration
Une équipe de chercheurs de de l’Institut Max Planck, en Allemagne, a développé un filtre innovant en polydopamine, un matériau très semblable à celui produit par des coquillages. Epais de seulement 20 nanomètres, il permet de filtrer des éléments différents mais de même taille.
Les filtres sont utilisés dans de nombreux domaines de la vie courante, mais pas uniquement et dans certains cas, la simple filtration par taille ne suffit pas. D’où la nécessité de solutions plus sophistiquées pour séparer par exemple différents atomes chargés, appelés ions, de taille similaire. Et si l’on utilise déjà des membranes cellulaires pour réaliser de tels processus de séparation en permettant à des processus chimiques supplémentaires de se dérouler dans les « pores » fins du tamis, cela reste néanmoins compliqué dans les tamis fabriqués artificiellement.