Amender l’accord UE-Mercosur, la voie étroite poussée par Paris
Le 18 septembre, après avoir reçu le rapport Ambec sur l’accord UE-Mercosur, le Premier ministre Jean Castex a conditionné la reprise des négociations à des garanties sur la déforestation et l’Accord de Paris. Le flou subsiste sur la manière d’amender cet accord signé par Bruxelles et le Mercosur.
Comment faire aboutir l’accord commercial UE-Mercosur et, « en même temps », s’assurer que les échanges qu’il favorisera n’aggraveront pas la déforestation ? C’est la voie étroite que cherche à emprunter l’exécutif… et elle semble loin d’être tracée. Le 18 septembre, à l’occasion de la publication du rapport Ambec, le Premier ministre Jean Castex a rappelé l’opposition de la France à cet accord « en l’état », dans la droite ligne d’Emmanuel Macron. Le chef du gouvernement a formulé trois exigences pour poursuivre les négociations.