Blé : un décembre trop chaud accentue l’impact d’un printemps trop pluvieux
Des chercheurs de l’Inra, du CNRS et du CEA montrent que les températures anormalement élevées à la fin de l’automne accentuent l’effet négatif des précipitations excessives du printemps suivant sur la production de blé, comme on l’a vu en 2016. En voulant tirer la leçon de la récolte désastreuse de 2016 en blé, les scientifiques ont mis en évidence que l’excès de précipitations printanières est d’autant plus préjudiciable pour le rendement de culture que les températures de l’automne précédent sont anormalement élevées, a révélé l’Inra le 24 avril.