Bovin viande : la FNB ne veut pas d’une rhétorique « Mercosur contre Chine »
Deux jours avant les vœux d’Emmanuel Macron à l’agriculture, la Fédération nationale bovine (FNB) s’était inquiétée d’entendre les pouvoirs publics mettre en balance l’accord UE-Mercosur, défavorable aux éleveurs français, avec l’ouverture des marchés chinois et turcs qui leur seraient favorables. Car les industriels français seraient peu portés vers l’export, contrairement aux Brésiliens et aux Argentins. Ce fut pourtant précisément la rhétorique utilisée par le président de la République lors de ses vœux.
À quelques jours de son congrès les 7 et 8 février, la Fédération nationale bovine (FNB) s’était inquiétée de s’entendre dire, dans ses échanges avec les pouvoirs publics, qu’il leur fallait accepter l’accord défavorable qui pourrait être signé entre le Mercosur et l’UE, dans la mesure où leur secteur venait de bénéficier d’ouvertures de marché positives vers la Chine et la Turquie. La Fédération nationale bovine met en avant le peu d’allant des industriels français à l’export.