Royaume Uni et UE
Ce que le Brexit impliquerait pour l’agriculture française
Peu mobilisée sur l’issue du référendum britannique du 23 juin concernant son maintien dans l’Union européenne (Brexit), l’agriculture française s’interroge néanmoins. Dans la dernière ligne droite de la campagne électorale britannique, certains secteurs de production livraient à Agra leurs préoccupations. La baisse éventuelle de la livre, l’hypothèse de nouveaux droits de douane, la réduction possible de l’offre, la désorganisation du commerce sont sources d’inquiétude pour plusieurs secteurs de production : la viticulture, la production ovine, les pommes, sont en première ligne.
Enfant terrible de l’Union européenne, ardent défenseur d’un libéralisme dérégulateur, le Royaume Uni est pourtant devenu un horizon et un marché familier pour les agriculteurs français. Certains secteurs de production se font du souci. Demandez aux producteurs de pommes ou de fruits en général. Ou encore, au secteur ovin qui s’était tant battu jadis contre les Britanniques dans leur "guerre du mouton". Aujourd’hui, ils se prennent à regretter l’éventuelle absence des Anglais.
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