Négociation tarifaire
Ce que prévoit l’accord du 3 mai
L’accord volontaire, signé le 3 mai, par les distributeurs, les industriels et les éleveurs a pour but de réenclencher les négociations tarifaires en cas de « variations excessives des prix de l’alimentation animale ». Il n’impose en aucune façon une modification des prix en cas de forte hausse ou baisse des prix de l’aliment du bétail. Il oblige seulement les signataires à se « mettre autour de la table pour discuter », comme le précise Bruno Le Maire dans une conférence de presse du jour même. La fluctuation de deux indicateurs de prix, par secteur de production (porcin, bovin et avicole), déclenchera la mise en place de ce « rendez-vous » de renégociation.
L’accord volontaire que viennent de signer industriels, éleveurs et distributeurs, le 3 mai, sous l’égide de Bruno Le Maire, a pour but de créer « une clause de rendez-vous », selon les propos du ministre, afin de renégocier les tarifs de vente des produits carnés. Cette mesure doit faire face à « l’installation d’une volatilité permanente des prix des matières premières agricoles ».