3 questions à Olivier Geradon de Vera (Iri-France)
« C’est l’impact psychologique qui compte avant tout »
Ce n’est pas tant le dispositif technique retenu qui comptera que son impact psychologique sur le consommateur. C’est ce que pense Olivier Géradon de Véra, vice-président, d’IRI-France, la société spécialisée dans l’analyse des ventes en grande distribution. Selon, lui, la baisse des prix envisagée peut être aisément amortie par les entreprises. Cependant, pour les produits agricoles, l’impact sera plus incertain.
La baisse des prix des produits en grande surface peut-elle relancer la consommation ?
Oui, à la condition que, psychologiquement, le décalage entre l’inflation perçue et l’inflation réelle se réduise. Le vrai problème est en effet la manière dont le consommateur perçoit l’inflation. Il a actuellement une perception qui est deux fois supérieure à ce qui se passe dans la réalité. Cela a d’ailleurs été provoqué à l’occasion du passage à l’euro.