Ceta : les filières bovine et porcine plus méfiantes que résolument opposées
Respect réel des normes européennes, opacité des négociations, pression sur les prix, dans les filières viande bovine et porcine, le Ceta est largement vilipendé. Pourtant, une autre musique se fait aussi entendre… En effet, le Canada reste un marché potentiel où la viande européenne, aux caractéristiques spécifiques, a sa place à prendre.
« Les Canadiens ne feront pas une filière pour 15 000 tonnes de viande bovine mais ils seront capables de le faire pour 60 000 tonnes », observait Guy Hermouët, président d’Interbev bovins le 3 novembre. 60 000 tonnes, c’est le nouveau quota attribué au Canada avec la signature du Ceta. Seulement, produire de la viande sans hormone reste plus coûteux à produire pour les Canadiens que pour les Européens. En effet, le climat plus froid est moins propice à l’engraissement des animaux et l’utilisation d’hormones permet de compenser ce différentiel de compétitivité.
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