Chlordécone : l'État veut assumer sa part de responsabilité
La commission d’enquête parlementaire sur « l’utilisation du chlordécone et du paraquat » a auditionné les ministres de la Santé, de la Recherche ou des Outre-Mer. Au centre des échanges, la responsabilité de l'État, les modalités possibles d’une réparation ou la question des moyens alloués à la recherche en vue de la dépollution. Le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume devait être entendu jeudi 17 octobre.
« La responsabilité de l’État est certaine » dans la décision d’autoriser la mise sur le marché du chlordécone et les contaminations qui s'en ont suivi en Guadeloupe et Martinique, a indiqué Annick Girardin, la ministre des Outre-Mer, lors de son audition par la commission d’enquête parlementaire sur l’utilisation du chlordécone et du paraquat, le 15 octobre. « La responsabilité de l’État est aujourd’hui reconnue et engagée », a-t-elle ajouté.