Relations fournisseurs-distributeurs
Christiane Lambert propose plus de régulations et de contractualisation
Face à la tendance qu’ont les prix alimentaires en magasins de monter quand les cours des matières premières s’élèvent, mais de ne pas baisser quand ils retombent, il faut plus de régulations de l’offre et de contractualisation entre producteurs, transformateurs et distributeurs. C’est ce qu’a proposé Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA, présentant son rapport au Conseil économique, social et environnemental (CESE) le 7 avril.
La volatilité des cours s’accroît, du fait des démantèlements successifs de la Pac. Or, la tendance des prix au stade du consommateur est de monter plus facilement qu’ils ne baissent. « Les grands industriels et les distributeurs veulent maintenir leurs marges », a indiqué le 7 avril Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA. Elle s’exprimait en l’occurrence en tant que rapporteur d’un avis sur la formation des prix alimentaires du producteur au consommateur.