Elevage
Contractualisation céréaliers-éleveurs : deuxième essai
Les relations entre filière « végétale et animale » sont de nouveau au cœur des préoccupations en raison de la flambée du cours des matières premières. Plus d’un an après l’accord du 15 juin 2011 sur la contractualisation interfilière, les professionnels de l’élevage dressent un bilan mitigé. De leur côté, les pouvoirs publics attendaient des efforts de la part des céréaliers. Ceux-ci ont répondu en proposant, dans le cadre d’un plan global de développement de la production, un fonds de 100 millions d’euros pour des aides aux structures des exploitations.
«On a les outils, mais ils ne fonctionnent pas », rappelle Jean-Michel Serres, président de la Fédération nationale porcine (FNP). Voilà qui rassemble unanimement les professionnels concernant les relations contractuelles entre végétal et animal. « Les outils existent, mais on n’a pas trouvé preneurs », explique-t-on au Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale (Snia). Il y a un peu plus d’un an, le monde agricole se penchait déjà sur la question de la contractualisation entre éleveurs et céréaliers.