Dans le Bordelais, 59 M€ pour l’arrachage
L’État et la Nouvelle-Aquitaine ont débloqué le 1er mars respectivement 30 M€ et 10 M€ pour « réorienter les exploitations viticoles » en crise. Ces aides doivent être complétées par le CIVB à hauteur de 19 M€.
Etalée sur deux ans, la part de l’État pour cet arrachage « sanitaire » représente « dès à présent 30 M€ avec l’objectif d’aller à 38-40 M€ », a déclaré Marc Fesneau, lors d’une conférence de presse au Salon de l’agriculture. Une enveloppe qui s’inscrit dans le plan de sortie de crise conçu par la Nouvelle-Aquitaine avec le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux. Elle doit être complétée à hauteur de 19 M€ par le CIVB, lors d’un vote programmé le 11 avril en assemblée générale.