Érosion de la part du champagne de vignerons : le SGV sonne l’alarme
La part de marché du champagne de vignerons s’érode, les viticulteurs champenois vendent de plus en plus leur raisin aux maisons de négoce pour qu’elles le vinifient : le Syndicat général des vignerons de Champagne (SGV) a sonné l’alarme, à son assemblée générale le 7 avril à Reims. Le président du SGV, Maxime Toubart, a voulu prévenir le vignoble champenois que le danger de se laisser endormir par une situation confortable est plus redoutable qu’un choc salutaire.
Le champagne de vignerons, c’est-à-dire le champagne issu de la vinification des vignerons eux-mêmes, ne représente plus que 28 % des ventes de bouteilles de Cchampagne (donc 72 % pour le négoce), alors que la profession se fixe comme référence le « tiers historique ». Le président du SGV a employé la métaphore de la grenouille plongée dans l’eau tiède, qui s’y sent bien et ne réagit pas quand l’eau chauffe. Elle finit ébouillantée.
Des circonstances favorables à l’engourdissement depuis 2008
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