Tempête
Etat d’urgence dans le Sud-Ouest
Près d’une semaine après la tempête qui a dévasté une grande part du Sud-Ouest, l’état d’urgence régnait encore dans la région. Un tiers de la forêt des Landes a été abattue et les sylviculteurs se demandent encore comment ramasser les chablis, les protéger de la dégradation et les remettre peu à peu dans les circuits économiques sans risquer d’effondrer des cours déjà très bas. Pour l’agriculture elle-même, les ravages étaient peut-être moins spectaculaires mais également meurtriers. Le maraîchage, l’élevage, les bâtiments agricoles ont subi des dégâts considérables. A cela se sont ajoutées les conséquences d’une méga-panne d’électricité. Les assureurs se sont rapidement mis au travail pour évaluer les dégâts et envisager de premières indemnisations. Mais il faudra beaucoup de temps pour évaluer précisément les dommages.
«Nous avons reçu en trois jours plus de 5 000 déclarations de sinistres », témoigne Jean-René Briant, responsable technique national chez Pacifica, la société d’assurance du Crédit agricole. C’est dire l’importance des dégâts provoqués par la tempête qui a sévi le 24 janvier dans le Sud-Ouest. Pacifica s’attend, au total, à recueillir entre 30 000 et 40 000 déclarations de sinistres. Chez le leader de l’assurance agricole Groupama, on attend encore quelques jours avant de dresser un bilan définitif.
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