Fleurs coupées : une filière divisée
La filière française des fleurs coupées est scindée entre grandes exploitations et petits floriculteurs rarement sur la même longueur d’onde. Les rangs des petits ont été garnis ces dernières années par des « fermes florales » lancées par des non-issus du milieu agricole, et souvent vues d’un mauvais œil par les gros producteurs et les grossistes. Chez les producteurs classiques, l’individualisme serait de mise, regrette le syndicat Verdir.
Dominées sur leur marché par les importations, les exploitations floricoles ne sont guère nombreuses (moins de 300 exploitations spécialisées en 2021, 500 au total), et leur nombre continue de chuter depuis le Covid. « L’embellie des ventes pendant la période du Covid-19 s’est estompée. C’est une situation compliquée pour les producteurs avec des hauts et des bas difficiles à gérer », explique Marie Levaux, présidente de Verdir (producteurs horticoles).
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