Italie/Confagricoltura
Frederico Vecchioni, avocat du « modèle agricole européen »
Négociations sur la libéralisation des échanges à Genève et sur la réforme du secteur européen du sucre à Bruxelles, laborieux marchandages sur le budget de l’UE pour la période 2007-2013 : Frederico Vecchioni, le président de l’organisation professionnelle italienne Confagricoltura, estime, dans un entretien avec Agra, que le « modèle agricole européen » est menacé. Et demande à Sivio Berlusconi d’en prendre plus activement la défense. La Confagricoltura représente la majorité des exploitations agricoles italiennes employant de la main d’œuvre salariée. 37 ans, ingénieur agronome, propriétaire d’une exploitation de 440 ha en Toscane orientée vers la production oléicole et céréalière, le tourisme rural et les énergies renouvelables, Frederico Vecchioni préside la Confagricoltura depuis novembre 2004.
L’objectif d’une libéralisation des échanges mondiaux justifie-t-il les offres agricoles présentées à l’OMC par le négociateur européen, Peter Mandelson ?
Frederico Vecchioni. La libéralisation des échanges est un processus complexe qui doit être, l’OMC sert à cela, gouverné. Comme dans toutes les négociations, il faut mettre des garde-fous. Dans le cas contraire, l’exercice peut se transformer en une sorte de réforme déguisée de la Pac. Dans la phase actuelle, j’estime que l’approche de M.