Grippe aviaire : la filière foie gras durablement touchée
Après une période de vide sanitaire de quatre mois, les palmipèdes sont revenus à la mi-mai dans 80 % des exploitations des 18 départements du Sud-Ouest concernés par l’épizootie d’influenza aviaire. Mise à mal, la filière prévoit deux années difficiles, sur fond de hausse des coûts de production et de réduction des capacités des élevages, liée aux investissements nécessaires pour les mises aux normes. La pénurie de foie gras cru pour les fêtes fera grimper les prix.
Au lendemain d’un épisode d’influenza aviaire sans précédent, la filière des palmipèdes à foie gras fait ses comptes. Après la période de vide sanitaire décidé par le gouvernement depuis janvier pour éradiquer le virus, les palmipèdes sont revenus dans 80 % des élevages à la mi-mai dans les 18 départements du Sud-Ouest concernés par l’épizootie. Compte tenu des délais d’élevage et de gavage, les entreprises de l’aval reprendront quant à elles leurs activités à partir de la mi-août.